Titre : Mon amie est une princesse Auteur : Gong Jihu Illustratrice : Charlotte Gastaud Origine : Corée du Sud Date de publication en Corée du Sud : 2007 Date de publication en France : Mai 2012 Editeur Français : Flammarion/Chan-Ok Traduction : Lim Yeong-hee et Françoise Nagel
Résumé : C'est la rentrée des classes, et Song-i n'a qu'une envie : parvenir à se faire des amis au plus vite. Et ça commence plutôt mal ! Mais bientôt une inconnue lui adresse la parole en faisant mine de la connaître depuis toujours. Pour les deux fillettes, c'est le début d'une belle amitié. Un jour, Chun-hee confie à Song-i un incroyable secret : c'est une princesse ! (officiel)
Note : Gong Jihu est une auteure de littérature jeunesse originaire de Corée du sud. Il s'agit ici de son premier roman traduit en France dans la collection matins calmes. |
Critique :Telle cette étrange princesse, ce très court roman ne dévoile pas immédiatement son véritable visage. A la lecture des premiers éléments on pourrait croire à une énième histoire trop classique sur une relation improbable entre une princesse et une fille ne connaissant que le long cours de la simple vie. Toutefois il s'agit là d'une belle évocation de l'amitié dans ce qu'elle a de plus solide avec beaucoup de finesse.
L'auteur arrive à distiller son propos avec un message mêlant une belle pertinence faite de sensibilité bien mesurée. Alors que notre époque voit la dictature de certaines valeurs comme la réussite financière à n'importe quel prix, ce genre de récit en devient salutaire. Il permet d'apporter aux plus jeunes des éléments de réflexion fort intéressants leur permettant une ouverture aux autres et leur démontrant qu'il existe une réalité bien plus profonde que des clichés éphémères.La tolérance n'est pas un vain mot et prends ici tout son sens.
Par ailleurs, la finesse des illustrations de Charlotte Gastaud accompagne agréablement le tout et offre ainsi aux plus jeunes un beau livre un peu court mais d'une surprenante richesse.
Une fois encore la collection matins calmes de Chan Ok démontre la capacité de l'éditeur à dénicher des récits coréens inscrits dans leur époque.